Les cuisiniers du Sous préparent à l’intention des gourmets la dchicha aux légumes, couscous à la fois original et très coloré. La région d’Agadir est en effet une plaine fertile réputée pour ses productions céréalières, ses cultures maraîchères (tomates, fraises…) et ses oliviers.
L’appellation de cette recette provient de la semoule utilisée. À base d’orge, les grains de la dchicha sont finement concassés.
Après l’avoir fait cuire à la vapeur, les Soussi mélangent volontiers la dchicha avec du lait chaud pour en faire une bouillie, ou bien avec du lben (petit-lait). Ils apprécient également les barkouks, préparations à la semoule dégustées avec du miel ou de la sauce amelou au miel, amandes et à fruits d’un arbre sauvage.
L’huile d’argan, qui apporte sa puissante saveur au plat est extraite des Ces derniers sont de couleur jaune ou beige et gros comme des olives. Haut de 8 à 10 m, le tronc de l’arganier est noueux et composé de multiples rejets, et son feuillage est très dense. On le trouve au sud-ouest du Maroc, dans les lieux sauvages qui s’étendent du nord-ouest d’Essaouira jusqu’à la vallée du Sous.
Les courges rouges enrichissent très souvent les couscous marocains. Peu importe leur forme, allongée ou arrondie. Seul compte leur intense coloris rouge vif. Les meilleures proviennent toujours de la région de Doukhala.
Une question ? Un conseil pour améliorer cette recette ?
Suivre les commentaires :
|
