En 1620, une centaine de séparatistes religieux quittèrent l’Angleterre, pour fuir les persécutions religieuses, à bord du célèbre Mayflower. Ils débarquèrent en Nouvelle-Angleterre et échappèrent à la famine grâce à une chasse à la dinde sauvage. Ils fondèrent la ville de Plymouth (Massachusetts).
À l’automne 1621, le gouverneur William Bradford décréta 3 jours d’actions de grâce afin de célébrer la première récolte. Ainsi naquit le Thanksgiving où, depuis, la dinde est traditionnellement servie.
Cette volaille trônait quand même au banquet de mariage d’Henri II et Catherine de Médicis en 1533, puis lors du banquet de noces de Charles IX en 1570, ainsi qu’à la table de Louis XIV.
En Angleterre, puis en France dès la fin du XIXe siècle, la dinde remplace progressivement l’oie le jour de Noël. Cela est bien dommage… cependant qu’en Allemagne, on préfère toujours l’oie.
Longtemps synonyme de repas de fête, la dinde a fini par entrer dans notre alimentation quotidienne par le biais des produits prêts à consommer.
Ici : truffe, fine Champagne, jambon de Bayonne, noix… Pas de doute cette version de la dinde de Noël est bien française !
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