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Whisky Single Malt par 

Description

Préparation :

Végétalien (vegan)
Sans viande Sans œuf Sans lactose
Whisky Single Malt based on ratings.
Barley (Hordeum vulgare) CC by Cliff

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Ingrédients

  • Orge
  • Eau
  • Levure

Préparation

1ère étape : le maltage

Faites macérer votre orge dans de l’eau pure (ce qui ne signifie pas forcément limpide… En Ecosse, l’eau ruisselle sur de la tourbe, de la bruyère et prend parfois une couleur bien dorée !). Répartissez ensuite cette orge en une couche épaisse sur une aire de maltage. Il va se produire un dégagement de chaleur qui va engendrer la germination de l’orge. Afin de contrôler celle-ci, il va vous falloir vous armer d’une pelle pour remuer les graines de temps en temps…du sport intense dans un local chauffé, pourquoi payer un abonnement dans un club de gym ?

2e étape : le séchage

L’orge germée « le malt », va devoir maintenant être séchée ; mettez-la dans un four dont le sol est percé et qui est alimenté par un feu de tourbe. Ces fours, appelés « kilns » sont aisément identifiables par leur architecture : le toit est généralement en forme de pagode ! Broyez ensuite votre malt afin d’obtenir une sorte de farine, le « grist ».

3e étape : le brassage

Brassage, brasser, brasseur, brasserie… On approche doucement de quelque chose de buvable ! Mélangez votre grist à de l’eau chaude ; l’orge va transformer son amidon en sucres. De cette mixture nommée « mash », on ne retiendra que la partie liquide… La part solide pourra, quant à elle, servir à engraisser votre cochon ou vos poulets ! (véridique… Il en a de la chance le bétail écossais !)

4e étape : la fermentation

Refroidissez votre liquide et ajoutez-y des levures afin que les sucres se transforment en alcool…le mélange va mousser, enfler, se trémousser… Attention, l’opération est dangereuse… Ca peut vous péter à la figure ! Vous obtenez alors un liquide clair, alcoolisé à environ 7/8 °, une sorte de bière, le « wash ».

5e étape : la distillation

Ou plutôt les distillations car selon que vous les faites à la mode écossaise ou irlandaise, vous devez passer votre « wash » dans 2 ou 3 alambics. Le but étant de faire monter le degré d’alcool et de concentrer les arômes du futur whisky …
Mettez votre « wash » dans un premier alambic et faites chauffer jusqu’à ce que l’alcool se volatilise dans le col de l’alambic ; faites-le ensuite circuler dans un circuit de refroidissement afin qu’il se condense et forme le « low wine » titrant environ 25°.

On recommence l’opération dans un deuxième alambic, le « spirit still » et l’on obtient là le liquide tant convoité… Eliminez au passage les têtes et queues de distillation afin de ne conserver que le « middle cut », exempt de toute impureté. Vous pouvez goûter votre produit (qui n’est pas encore un whisky…il vous faudra patienter au moins 3 ans, légalement, pour cela), mais ça risque de vous piquer un tantinet le gosier…le breuvage titre alors aux environs de 70° !!!

6e étape : le mûrissement

Il va vous falloir entreposer votre bien dans des fûts en chêne ayant contenu du xérès (« sherry » in english) ou du bourbon, voire du porto et laisser ces tonneaux faire leur travail si possible loin de toute industrie polluante… Durant 10, 15, 20 ou 30 ans… Vous avez bien mérité un peu de repos et pouvez vous consacrer à la lecture des oeuvres complètes de Robert Burns !

7e étape : l’assemblage

Passé ce temps, vous allez mélanger le contenu de différents fûts…enfin, ce qu’il en reste après que les anges s’en soient collé plein les narines !... Mariez les crus et les saveurs en fonction de vos goûts et ajoutez encore un peu d’eau afin de ramener le taux d’alcool entre 40 et 45°. Autre solution : boire votre malt directement au sortir du fût, sans dilution … C’est un « straight from cask », juste un poil plus fort !!!

Et maintenant, selon la formule consacrée, sachez apprécier et consommer avec modération… Au coin de la cheminée à regarder la neige tomber ou dans les bruyères à observer les grouses … Et là, elle est pas belle la vie ?

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Le processus, simple en apparence, relève en réalité de l’alchimie tant les facteurs déterminant le goût de la boisson sont complexes ; si vous persistez néanmoins dans votre entreprise, commencez donc par acheter un bout de terrain alimenté par une source en Écosse.

Achetez ensuite (ou faites pousser c’est selon !) une bonne quantité d’orge. La qualité de celle-ci a déjà son importance (certains ne jurent que par la « golden promise », à faible rendement, mais à haute teneur en goût).

Ce sont les missionnaires irlandais, emmenés par saint Patrick, qui, en 432, auraient rapporté de leurs voyages évangélisateurs la technique de la distillation en Irlande.

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